[1]Article écrit sous la supervision scientifique des Dr J.L. Place et R. Salbreux
[2] Dossier remisen avril 2019 au Président de la République, au Premier ministre, à la ministre des Solidarités et de la Santé et à la secrétaire d’Etat aux personnes handicapées, puis au délégué ministériel à la Psychiatrie et enfin au Défenseur des Droits. Pour se procurer ce dossier, voir sur dette même page l’intro de l’article https://150000citoyens-sans-visage.smartrezo.com/article-l-etat-deletere-de-la-psychiatrie-francaise-jette-par-milliers-les-handicapes-psychiques-a-la-rue-ou-en-prison.html?id=23646
[3] Théorisée par les Dr Jean Oury et François Tosquelles dans les années 1960-70. « Elle a eu son heure de gloire, marque de la psychiatrie française » (Dr J.L. Place).
[4] Et autres acteurs de « l’institution », cuisiniers, jardiniers, personnel d’entretien et de ménage… « Tout le monde est dans les soins ».
[5] L’expression est du Pr P. DELION, Mon combat pour une psychiatrie humaine, Albin Michel 2016.
[6] P. Delion, Mon combat… Op. cité.
[7] Il peut participer à des associations satellites dites « clubs thérapeutiques » et y prendre des responsabilités.
[8] Le « case manager » n’étant pas le psychiatre en charge du patient, mais le membre de l’équipe ayant créé le meilleur lien avec le patient. Le référent reste cependant le médecin.
[9] Dr Jean Louis PLACE, préface, in A. DUCOUDRAY & J. POURQUIE, La troisième population, remarquable BD reportage sur la Clinique de la Chesnaie, Futuropolis 2018.
[10] Comme l’ont affirmé depuis longtemps notamment les Prs E. Zarifian et P. Delion.
[11] Une des théories des pionniers de la PI était qu’il fallait « soigner l’institution elle-même », trop stigmatisante, trop enfermante, trop anxiogène pour le patient, et finalement trop pathogène, d’où l’abattage des murs et des grilles. Et le positionnement actif du patient au centre de l’entreprise thérapeutique.
[12] Voir l’encadré Psychanalyse, brève approche d’un sujet polémique, in Prs M. Leboyer et P-M. Llorca, Psychiatrie, l’état d’urgence, Fayard 2018. Plus largement, l’ouvrage collectif Handicap psychique : questions vives sous la direction de Valérie Bouchard-Hue, Denis Legay et alii (érès 2016) où plusieurs articles font le point sur des méthodes originales d’inspiration psychanalytique ayant montré leur efficacité pour sortir certains malades du « handicap psychique » par leur « rétablissement ».
[13] Le Dr Salbreux préfère utiliser la locution psychiatrie institutionnelle, moins datée et reflétant mieux l’évolution de la PI.
[14] Pr Jean-Philippe Boulenger, Professeur Emérite de psychiatrie d’adultes à l’Université de Montpellier, ancien chercheur associé à l’institut national américain de santé (NIMH), ancien directeur de recherche à l’INSERM, ancien professeur à l’Université de Sherbrooke (Canada), dans un entretien privé.
[15] Par exemple ceux qui ne peuvent pas être pris en charge par la psychiatrie communautaire (issue comme la PI de la « révolution psychiatrique » des années 50/60), qui cherche en priorité le maintien du patient dans son milieu naturel avec l’adhésion de ce dernier et privilégie donc l’hospitalisation à domicile, ce qui, évidemment, a la préférence des autorités de santé, mais ne fonctionne pas pour les troubles nécessitant un placement à durée indéterminée. Pour plus d’information voir par exemple Comprendre la psychiatrie communautaire par Henri Lasserre, éd. Chronique Sociale, 2009
[16] Psychologue et docteur en psychopathologie, auteur d’une thèse soutenue le 25 janvier 2019 en cours (début 2019) de valorisation scientifique : "Qui prend soin du réseau ? Essai d'actualisation du paradigme de la psychothérapie institutionnelle dans le système de santé mentale français".
[17] Le mouvement de « désinstitutionalisation » (= de « déshospitalisation)
[18] Voir la thèse (difficile à appréhender) du Dr Solène CHEVALLIER-FOUGAS, Faculté de Médecine d’Angers, 2009, intitulée : Mise en perspective de deux conceptions du soin psychiatrique adulte : La psychothérapie institutionnelle et la réhabilitation psycho-sociale.
[19] Bien que l’on ait opposé fréquemment PI er réhabilitation psychosociale, ce qu’une thèse de doctorat en médecine de 2017 s’est efforcée de corriger : Eugénie CATTIN sous la direction du Dr Adrien ALTOBELLI D’un lien possible entre réhabilitation psychosociale et psychothérapie institutionnelle, Faculté de Médecine PARIS DESCARTES. Voir aussi Réhabilitation psychosociale et psychothérapie institutionnelle par Matthieu DUPREZ in L'INFORMATION PSYCHIATRIQUE, Vol 84, N° 10, 2008. Et bien sûr la thèse citée en note 18.
[20] Non adaptée aux TSA pour les jeunes sujets.
[21] Voir par ailleurs sur cette même page l’article intitulé : QUOI APRES L’HÔPITAL PSYCHIATRIQUE ? Un nouveau regard sur la Psychothérapie Institutionnelle, et la vidéo qui l’accompagne, l’exemple de l’établissement de La Chesnaie. Les contributions du Pr A. Pelissolo (CHU Créteil) sont très révélatrices de la différence des conditions de travail entre le service public et un établissement de PI. C’est aussi le thème de la thèse d’Héloïse Haliday, op. cité, cf. note 12.